samedi 9 juillet 2011

Sur un bon 14-juillet, on trouve... (actualisé)

... Des soldats de retour d'opex, ici les Allobroges du 7e BCA.
Les montagnards alignent des représentants des 2e, 3e et 4e compagnies, et du TC2 (train de commandement n°2) de retour d'Afghanistan. Ils ont défilé ce matin sans skis ni piolets, mais ces derniers sont dans les soutes des bus, prêts à servir, si d'aventure, on prenait la décision de les faire défiler ainsi. Ce qui aurait, cependant, des effets sur les espacements entre les rangs. En tout état de cause, le "7" défilera en blanc. Et il sera possible de rencontrer une partie des défilants dans le 19e arrondissement (place Armand-Carrel) le 14 juillet après-midi.
 Sur tout défilé, il y a aussi désormais des HK416, symbole de présence des forces spéciales (mais pas que...) :
On trouve ceux-ci dans le carré du CFA, portés par les commandos parachutistes de l'air (CPA). Particularité tenant au décret de protection de leur anonymat, les personnels du CPA10 comme, apprend-on, ceux des autres CPA 20 et 30 seront grimés -comme les dragons du 13e RDP l'an dernier- jusqu'aux mains.
Notons également que les CPA défilent avec un de leurs blessés, un maître-chien du CPA30 engagé avec la fouille opérationnelle du 6e RG.
Sur tout bon défilé, on trouve aussi des polytechniciens, mais aussi, des polytechniciennes (18% de la population), ici côté cour :
et ici, côté défilé :
Incontournables, tous les ans, les écoles des armées. Ici les médecins, ce qui me permet d'évoquer la fin de l'ESSA, et la naissance récente de l'ESA :

 et là, l'école militaires interarmes (EMIA), dont la promotion Puy-Montbrun entonne un chant à la gloire de son parrain de promotion. Déodat de Puy-Montbrun, fut une figure des GCMA en Indochine, et un des concepteurs du travail coopératif entre commandos et hélicoptères, en Algérie. Ici, le bloc défilant au briefing, avant le premier passage.

Pas de bon défilé, désormais, sans les étrangers qui professent dans nos écoles, comme celui-ci, instructeur à l'école navale :
Néanmoins, et de l'avis de nombreux observateurs, pour les défilés, les cracks sont les gendarmes, ici, ceux du module multimissions :
 
Ces 107 gendarmes sont issus des PGHM, de la gendarmerie de l'air -la gendarmerie maritime se retrouve cette année à deux endroits différents du défilé-, de la gendarmerie mobile et de la gendarmerie départementale, essentiellement de la grande couronne parisienne.
Notons que ces gendarmes défileront en pantalon d'intervention et en chemisette -avec médailles pendantes-, le 14 juillet, et que leurs officiers ne porteront pas sabre mais leur arme de service SigPro 2022.
Rappelons par ailleurs que des hélicoptères des formations aériennes de la gendarmerie (FAG) sont également inscrits au défilé aérien.
Pas de répétitions, sans petit couac : celui du jour a été brièvement étouffé, mais quand même : la sono, par ailleurs très capricieuse, a brièvement diffusé l'Internationale.